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Les actus potager de fin février

par | 22 Fév 2023 | Actualités potager | 5 commentaires

Vous souhaitez apprendre à cultiver vos propres légumes ? Grâce à l’almanach Terra, vous n’oubliez plus de semis : il vous suffit d’ouvrir votre fichier, de regarder le mois en cours, et vous avez tous les semis à réaliser (expliqués en détail), qui vous permettront de produire des légumes toute l’année.

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Ami(e)s de Terra bonjour,

Si nos amis jardiniers des régions du sud de la France ont démarré leur saison potagère, avec entre 15 jours et un mois d’avance sur le reste de la France, il ne faut pas oublier que février est traditionnellement le mois le plus froid de l’année dans la plupart des régions.

Mais c’est aussi le mois qui marque le réveil progressif de la végétation. Les durées de luminosité sont supérieures à 10 heures par jour. Alors s’il n’y a pas de gelées annoncées dans les jours à venir, si votre sol est bien ressuyé, alors oui, il est possible de lancer votre saison.

Comment réchauffer sa terre et la ressuyer ?

Laisser du temps au temps, ou monter un tunnel

L’idéal pour lancer les premiers semis et les premières plantations, c’est d’avoir un sol à une température de 8 à 10 °. La première chose à faire, c’est de retirer les bâches, protections, et paillages. Ceci pour que la terre se réchauffe là où les premiers semis et plantations seront réalisés.

Un autre moyen en complément pour y parvenir est d’implanter un tunnel nantais.

Dans l’idéal, ce tunnel s’implante 3 à 4 semaines avant semis ou plantation des cultures précoces. Quand les conditions seront réunies, vous pourrez implanter des pommes de terre, des oignons, des échalotes, des poireaux, des navets, des radis, des carottes, des épinards, des laitues, … Regardez bien les dates de votre climat dans votre calendrier 😉

Sous un tunnel, la terre est ainsi protégée des intempéries, elle se réchauffe progressivement. L’ambiance plus chaude en journée permet de hâter les cultures. Attention toutefois : le tunnel ne protège pas du gel. Il faudra donc garder à portée de main les voiles P17 ou P30 qui offrent une meilleure protection.

Sous un tunnel, il fait vite chaud : le sol est réchauffé.

Les tunnels devront être régulièrement aérés pour que l’humidité s’évacue correctement. N’hésitez pas non plus à les ouvrir largement dès que les journées sont bien ensoleillées. Ceci afin que le sol capte les moindres rayons du soleil.

Pour savoir si votre sol est prêt, vous pouvez prendre la température du sol à la surface. Vous pouvez utiliser un thermomètre adapté à ces mesures. Vérifiez également que le sol s’effrite et ne se compacte pas quand on forme et prend une motte en main.

Comment installer un tunnel ?

Pour installer un tunnel nantais, il vous faudra vous munir d’arceaux (en métal, ou en plastique, les gaines pour fils électriques ou tubes IRL sont très bien adaptés). Vous les implanterez tous les mètres environ. Vous recouvrirez ces arceaux au moyen d’une bâche plastique (minimum 80 à 100 microns pour une bionne résistance). Enfin, vous la bloquerez au moyen d’arceaux intermédiaires. Attention à bien l’arrimer : un coup de vent est toujours possible et risque de tout arracher. Pour tous les détails n’hésitez pas à consulter deux excellentes vidéos du Potager d’Olivier, ou de Jacquot sur la chaîne Les bons conseils d’un jardinier.

Travailler son sol

Le travail du sol ne doit être entrepris que si votre terre est suffisamment ressuyée. Si vous le démarrez alors qu’elle est encore trop humide, vous allez la compacter de manière irréversible pour toute la saison : galère assurée pour vos semis et plantations…

Si vous en avez la possibilité, c’est le moment d’épandre une couche de quelques centimètres de compost, de fumier composté.

Vous pourrez alors intégrer cette matière organique sur les quelques premiers centimètres en surface de votre sol. Cela va favoriser le travail des micros et macros organismes, notamment celui des vers de terre.

Selon l’intensité du travail à réaliser, vous pouvez utiliser la grelinette, l’aérobêche, ou la fourche-bêche (sans retourner les paquets de terre). Et selon votre ressenti, il ne faut pas s’interdire un passage de motoculteur. Il peut vous faire économiser des années de galères dans le cas de sols trop compactés.

Top départ pour les premiers semis !

Une fois votre terre bien préparée, c’est le moment de se lancer pour les premiers semis en pleine terre. Voyons deux cultures assez faciles à réussir au potager, qui ne nécessitent pas d’amendement préalable.

Le semis de pois

Dans la famille des pois, que ce soit pour le pois à grain ou le pois mangetout, vous avez le choix entre le pois nain (hauteur de 40 à 60 cm), le demi-ramant (hauteur de 80 à 1 m) et le ramant (jusqu’à 2 m de hauteur). Soyez-y attentif lors de votre choix ! Il faudra adapter la hauteur des tuteurs en conséquence, sous peine de voir votre culture verser.

Pour favoriser la levée, vous pouvez faire tremper les graines entre une nuit et 24 heures, dans de l’eau tiède.

Dans un sillon d’environ 5 cm de profondeur, déposez une graine tous les 1 à 2 cm. Si vous faites deux rangs côté à côte, espacez-les de 50 cm minimum. Recouvrez ensuite votre semis. Vous pouvez ensuite le couvrir d’un filet ou d’un voile en attendant la levée. Les oiseaux – les pigeons notamment – adorent farfouiller dans le sol à la recherche de ces petites billes.

On réalise le semis
Et pour ceux qui ont ce souci : on protège contre les oiseaux

Au bout de 2 à 3 semaines, selon les températures, les pois lèveront. Attendez qu’ils fassent environ 15 cm pour les buter, et installez les rames (filets, branches ramifiées, etc…).

Les variétés les plus courantes : Carouby de Maussane pour le mangetout (récolter les gousses tendres avant l’arrivée des journées chaudes), et pour le pois à grain, le Merveille de Kelvedon (supporte les premières chaleurs), le Hâtif d’Annonay (à semer dès que possible pour des récoltes précoces) ou le Roi des conserves (avec ses gousses très bien garnies).

Aller plus loin :
[Vidéo] Réussir son semis de pois

Réussir son semis de petits pois (article)

Le semis de fèves

Comme le pois, la fève supporte de petites gelées et germe à faibles températures. Comme pour le pois, les graines peuvent être mises à tremper avant le semis.

Vous la sèmerez en ligne, soit avec 1 graines tous les 10 cm, soit en poquets avec 2-3 graines tous les 20-30 cm. Pas besoin de faire un sillon : enterrez-la sous 2 à 3 fois la taille de la graine, soit environ 3 à 4 cm sous terre. La germination a lieu de 5 à 15 jours après.

Selon les espèces, les plants peuvent atteindre 1 m de hauteur : prévoyez la place, notamment en prévision du buttage (quand les plants font environ 30 cm),  qui permettra de les renforcer et d’éviter qu’ils se couchent.

Le principal ennemi de la fève, c’est le puceron, qui peut littéralement compromettre la récolte. Il s’y développe alors que son principal prédateur n’est pas encore très actif. Pour y remédier, l’idéal est de pouvoir réaliser un semis très précoce, voire à l’automne. Mais toutes les régions ne s’y prêtent pas…

Les variétés les plus couramment rencontrées : la célèbre fève d’Aquadulce (très longues gousses), la A grano violetto (extra précoce) ou la Crimson Flowered (petites gousses, aux grains d’excellente qualité gustative).

Aller plus loin :
[Vidéo] Réussir son semis de fèves

D’autres semis ?

Eh bien oui, vous pouvez semer des laitues au chaud. Il est aussi temps de semer vos poivrons, aubergines, entre autres.

Sous serre, on peut se faire plaisir aussi avec des semis de betteraves, blettes, laitues, radis, oignons, épinards, carottes… Mais ces semis sont à réserver aux plus aventureux 😉

Guillaume : en février, je trouve toujours une fenêtre météo pour semer des épinards, carottes, pois, oignons, laitues, radis, mesclun asiatique, roquettes, arroche, et même fèves sous serre si j’ai la place. Cela permet d’avoir des récoltes assez tôt !

D’autres activités au potager

L’entretien des framboisiers

C’est encore la bonne période pour s’occuper des framboisiers. Qu’ils soient remontants ou non remontants, vous pouvez procéder de la même manière.

Pour que les récoltes soient abondantes, l’idéal est de conserver une dizaine de cannes par mètre linéaire. Il faut donc éclaircir les plantations.

Veillez à supprimer les repousses qui s’éloignent de la plantation initiale. Vous pouvez les planter ailleurs, pour recréer une autre zone à framboises, ou bien les donner à vos voisins ou vos amis. Attention à ne pas les mettre au compost où ils continueraient à se développer.

En les taillant à ras du sol, enlevez également les plus petites cannes, ainsi que celles qui penchent trop, et les bois morts (que vous pouvez laisser sur place).

Tailler ensuite les cannes restantes à environ 60 cm de hauteur. Veillez à effectuer des coupes en biseau pour permettre un bon écoulement de l’eau de pluie (cela évitera le développement de champignons).

N’hésitez pas à effectuer un bon apport de compost, que vous pourrez ensuite recouvrir d’une bonne couche de matériaux divers (écorces, feuilles mortes, etc…) : le framboisier est une espèce qu’on trouve dans les clairières de nos forêts.

La taille des arbres et arbustes

À réaliser impérativement hors gel, et avant le débourrement qui peut vite venir dès que les températures se réchauffent, il est encore temps de tailler les arbres et arbustes, notamment tous les arbres à pépins (pommiers, poiriers, cognassiers, …).

D’ailleurs comme le dit l’adage : « Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de mars » 😉 Alors vous avez le temps.

Veiller à supprimer tout le bois mort, tailler les gourmands, les rameaux trop longs. Retirez également les derniers fruits desséchés, sources potentielles de futurs parasites.

Plutôt que de vous débarrasser de ces tailles (pour rappel, le brûlage est interdit), vous pouvez les broyer et les déposer dans vos allées. Avec une bonne couche, vous limiterez ainsi l’enherbement futur, vous limiterez l’évaporation de l’eau de vos planches de cultures. Et après quelques années, cette matière décomposée vous fera un excellent terreau que vous pourrez réintégrer directement sur vos planches de culture. Si vous ne pouvez pas les broyer : déposez-les au pied d’un arbre.

À ne pas oublier non plus

Pour mémoire et pour les adeptes d’engrais gratuits, vous pouvez commencer à collecter et stocker votre urine. A raison d’un litre ou deux par jour, votre stock sera suffisamment constitué lorsqu’il sera temps d’apporter un petit coup de boost à vos légumes.

Aller plus loin :
L’urine au potager

Il est également temps de mettre les plants de pommes de terre à germer.

Après vous être procuré les plants de vos variétés favorites (les semenciers ont fait évoluer leurs conditionnements pour s’adapter aux besoins des jardiniers), veillez à les étaler dans une cagette (à placer hors de portée des rongeurs !) et placez-les à la lumière et à une température idéalement de 8 à 10°.

Vous avez aussi possibilité de vous procurer des plants pré-germés, plus coûteux. Dans ce cas de figure, vous avez encore quelques jours devant vous…

Notez bien ma petite technique pour éviter que les rongeurs s’invitent 😉

J’ai (Denis) suspendu mes pommes de terre au plafond pour décourager les rongeurs.

Aller plus loin :
Réussir la germination des pommes de terre

Ami(e)s du potager, voilà, nous y sommes, la saison démarre petit à petit. Mais n’oublions pas que nous ne sommes encore qu’en février. Des gelées qui peuvent être fatales à nos semis ou plants les plus sensibles sont encore possibles. Alors gare à l’euphorie, soyons vigilants, restons sur le qui-vive, gardons voiles et protections à portée de main, et un œil sur les prévisions météorologiques 😉 !

Aller plus loin :
Réussir ses semis

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5 Commentaires

  1. Salut à vous,

    Quelle est la raison précise de pourquoi il ne faut pas retourner un sol pas ressuyé?

    Merci d’avance,

    Leo

    Réponse
    • Ca peut casser toute la structure du sol et on se retrouve avec un gloubi boulga dans lequel on n’a plus d’air. c’est pas top. mais c’est surtout en sol argileux que ca risque 🙂

      Réponse
  2. Bonjour,

    Peut-on envisager de planter de l’ail rose, malgré les gelées nocturnes ?
    Ou est il plus sage d’attendre ?

    Maeva

    Réponse
    • Pour moi, aucun problème 🙂 Il mettra le temps qu’il veut à germer 😉

      Réponse
      • Merci ! 😊

        Réponse

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