Dans une approche biologique du potager, le sol est la pièce maîtresse. C’est l’activité biologique qu’il héberge qui va valoriser tous les apports de composts, de paillages, de résidus végétaux, animaux (fumiers notamment). C’est son oxygénation, sa porosité, qui va le rendre extrêmement actif pour former une structure solide, fertile et durable. Avec un sol en mauvais état (manque d’oxygénation, d’humidité), c’est vite un potager en mauvais état qui vous attend. Alors comment maintenir un sol bien oxygéné sans pour autant trop le chambouler et le déstructurer ? Comment espérer de beaux et bons légumes en préservant une activité biologique conséquente ? Nous verrons dans cet article que la grelinette, mais aussi le motoculteur, ont chacun des avantages et des inconvénients pour nous aider à produire notre propre nourriture. Plus encore, nous verrons aussi que parfois, aucun de ces outils n’est nécessaire !
Trois écoles peuvent se distinguer quand on parle de travail de sol au sein d’un potager bio.
Sommaire
Le motoculteur ou autres engin motorisé
Motoculteur & compagnie : un modèle éprouvé
Première école d’une part avec les jardiniers qui usent d’engins à pétrole, mécaniques, assez violents de poids, de force, de déstructuration pour le sol.
On pense évidemment au motoculteur ou encore aux motobinettes. Tout engin qui a pour principe de mouliner le sol sur les 10 aux 20 premiers centimètres pour grandement l’oxygéner. Ce geste mécanique est d’une efficacité redoutable. Il va décompacter quelconque sol. Il va nettoyer la surface des herbes indésirables. Le motoculteur va également éliminer bon nombre de ravageurs comme les limaces en détruisant les œufs. Il va oxygéner à outrance et va permettre d’enfouir des composts, des résidus végétaux, des herbes, des fumiers pour les composter juste sous la surface.
Jean-Martier Fortier, par exemple, avec son best-seller vendu à plus de 200.000 exemplaires (Le jardinier maraîcher, manuel d’agriculture biologique sur petite surface), montre à quel point on peut être d’une efficacité redoutable pour produire des légumes de façon biologique (apports de composts, pas d’engrais de synthèses mais des engrais naturels, pas de pesticides de synthèses) avec une aide motorisée telle que des motoculteurs.
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Qui comporte quelques défauts…
Eh oui, cet engin a assurément encore de beaux jours devant lui tellement il fait vite et bien le boulot d’aération et de nettoyage de sol. Seulement, s’il est fortement critiqué, c’est pour de bonnes raisons. Il mouline à son passage, toute une structure de sol qui s’établit au fil des semaines, au fil des années. Les champignons, macroorganismes, vers de terre, collemboles, cloportes, acariens, insectes, bactéries… structurent le sol de par leurs activités constantes.
Si l’on constate des ruissellements marrons qui vont dans nos rivières, à la mer, c’est le sol qui s’en va de nos champs faute d’une structure liante, costaud (et souvent un sol nu). Faute aussi d’une perméabilité suffisante permettant à l’eau de pénétrer dans la terre. Au final elle ruisselle, emportant avec elle les premiers centimètres de terre motocultés, labourés dans les champs. Dommage : c’est la partie la plus fertile !
Peut-on s’en passer ?
Dans un bon contexte d’humidité, de pH, de texture de sol, l’activité biologique est capable de faire un boulot d’aération de sol fort conséquent. Le motoculteur sera laissé de côté au profit de vers de terre notamment, avec leurs centaines de mètres de galeries au mètre carré qui permettront à l’eau et l’oxygène de prendre possession des lieux.
Néanmoins il faudra constamment nourrir cette vie biologique via des amendements, BRF, composts en tout genre et/ou paillages en tout genre. Des couverts végétaux, engrais verts, sont aussi très profitables pour avoir une approche autre que le travail intensif de sol couplé aux engrais. Un sol qui n’est pas nourri (c’est le cas donc quand on utilise des engrais destinés en grande partie directement aux plants de légumes) permet moins une approche biologique.
Alors un motoculteur pourra en une heure détruire le travail de plusieurs années, plusieurs décennies de structuration. Certes le sol sera oxygéné, mais artificiellement. On pourrait comparer cela au pétrin d’un boulanger qui incorpore à tout va de l’air dans la pâte pour offrir une baguette certes fortement oxygénée, mais qui sèchera en seulement quelques heures. Alors que le bon pain au levain pétri sans engin quelconque, juste à la main, sera oxygéné naturellement et comme par miracle s’assèchera beaucoup moins vite. Sans compter qu’il aura aussi plus de goût.
Pourrions-nous oser la comparaison avec le sol et les légumes qui en découlent. Ils puisent leur nourriture dans un sol pétri manuellement et naturellement plutôt que mécaniquement. Étrangement, ils ont un goût fort prononcé, parfois incomparable avec ceux venant de cultures intensives nourries aux engrais de synthèses. Bref, fermons cette parenthèse 😉
Respectez les pratiques des autres
Attention quoi qu’il en soit de ne pas tomber dans les « lobbyings anti-motoculteur ». Celui-ci, répétons-le, fait un travail fort efficace et rapide. Pour ceux qui ont peu de temps, des contraintes physiques pour jardiner à la seule force des muscles plutôt que ceux de moteurs, pour ceux qui veulent vite et beaucoup plutôt qu’un peu et moins vite, et bien le motoculteur répond à ce besoin.
Attention aussi aux dégâts supposés. Oui la structure de sol est fortement mise à mal, mais bien des organismes biologiques survivront. Même au contraire, les bactéries seront démultipliées ! Elles aiment tellement avoir un milieu oxygéné qu’elles se dédoubleront plus encore. Et les bactéries sont essentielles au potager. Ce sont elles qui finissent le travail de décomposition des apports organiques pour libérer des minéraux et nourrir les plants de légumes. Quant aux vers de terre, bien des jardiniers témoignent d’une population conséquente même avec une gestion au motoculteur. Mais sous condition de nourrir son sol chaque année avec des apports de matières organiques, notamment de compost. Nombre de vers survivront mais c’est la structure de sol qui elle sera fortement chamboulée.
Il est donc important de noter que le modèle motoculteur fonctionne ! Il fonctionne très bien même. Et ce n’est pas pour rien que de nombreux jardiniers et agriculteurs ont recours à ce travail mécanique du sol.
Le motoculteur… qu’on laisse au garage ! Le non-travail de sol.
Le constat général : les sols se dégradent
Sachant le chamboulement créé sur la structure de sol, toute une approche du potager sans travail de sol se développe de plus en plus. Notamment via l’approche « MSV », maraîchage sur sol vivant. Cette approche regroupe de nombreux scientifiques, agronomes, des fermes développant une pratique culturale avec un minimum de travail mécanique (par exemple la ferme de Cagnolle en Dordogne) couplé à de gros apports de matières organiques et la gestion d’engrais verts.
Répétons le, un sol mouliné a tendance à se délier, s’émietter, se volatiliser, se faire lessiver.
Deux causes majeures à ces phénomènes. À la fois un travail de sol, couplé à une approche par les engrais de synthèses n’offrant aucune nourriture pour l’activité biologique. Comme si pour vous, une perfusion vous nourrissez plutôt que de bons repas. Votre estomac (le sol) serait vite mis au repos. Et faute d’activité, il se dégraderait jour après jour. Quant à vous, votre santé physique et morale ne dépendrait que des minéraux perfusés plutôt que d’assiettes de bons repas diversifiés. Imaginez une vie ainsi.
Oui, il faut absolument et constamment nourrir et soigner nos sols de cultures avec des apports consistants, diversifiés, si l’on souhaite à la fois prendre soin de son sol et produire de bons et beaux légumes.
Préserver les sols
C’est ainsi que des techniques de conservation des sols se développent. Via des couverts végétaux qui décompactent les sols et les nourrissent. On pense aux engrais verts. On pense aussi aux paillages divers et variés, de la paille au foin, de la tonte aux feuilles d’arbres, du foin aux composts grossiers de surface. Tous ces apports boostent une activité biologique, notamment macro biologique, conséquente.
C’est elle qui enfouit les apports. C’est elle qui aère le sol via les galeries, via une structure grumeleuse qui se met en place avec des molécules organiques complexes, laissant la place à l’oxygène et l’eau de rentrer dans le sol.
On parle donc de complexe argilo-humique qui stabilise les sols avec les années, les décennies. Et de couvrir son sol permet d’éviter une bonne partie des herbes indésirables. Fini le désherbage ! Ou presque… 😉
Cela évite aussi un tassement avec la pluie (l’effet de battance). Ainsi qu’une exposition plus prononcée aux excès météorologiques, vents, froids, canicules, épisodes trop pluvieux…
Reste la problématique des ravageurs, limaces en premier lieu, qui parfois font abandonner cette approche à bien des jardiniers. Heureusement, avec de la volonté, bien des solutions existent pour persister dans cette approche et avoir de beaux et bons résultats.
La grelinette, nuances et compromis !
Comme souvent dans la vie et plus précisément au potager, il existe des compromis. C’est ici que la grelinette entre en jeu.
Les avantages de la grelinette
Voici déjà un outil sans nuisance sonore. Pour ceux qui voient le potager comme un havre de paix, c’est déjà un point fort positif. Sans compter l’économie de pétrole qui en découle. Cet outil va permettre de décompacter le sol de façon bien plus douce, délicate, nuancée. En enfonçant les pics de la grelinette dans le sol, le jardinier exercera juste un mouvement de recul pour soulever les mottes. L’air, l’eau, pourront mieux pénétrer et on sait leur importance à toute activité biologique.
Pour les jardiniers qui souhaitent accentuer ce travail d’oxygénation, on pourra compléter le geste avec un léger passage de croc, de râteau pour affiner les mottes et augmenter plus encore l’oxygénation dans les premiers centimètres. C’est parfois nécessaire avec des sols déséquilibrés de texture (trop argileux notamment) ou au pH trop déséquilibré (un pH trop alcalin fait vite chuter l’activité biologique). Aussi avec un climat déséquilibré, trop chaud, trop froid, trop sec, trop humide qui empêchera une approche toute simple sans travail de sol. Finalement, l’activité biologique est comme nous ! Il lui faut une fourchette de température et d’humidité optimale pour bien se développer.
La grelinette a ainsi pris possession de bien des potagers pour offrir une approche permettant de cultiver des beaux et bons légumes sans trop chambouler le sol. Néanmoins, il ne faut pas croire, mais planter des pics acérés dans la terre, le fait de soulever, décompacter, fera quelques dégâts. Les réseaux de mycorhizes notamment qui sont si fragiles, seront vite détruits. Même s’ils se referont vite une santé, en quelques semaines, mois.
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C’est comme toujours, un « compromis » que le jardinier essaie de trouver. On oxygène, on décompacte, pour permettre aux racines, aux plants de développer au mieux leurs racines et de se développer de façon optimale. En couplant cette approche avec l’apport de matières organiques végétales et/ou animales, des composts et paillages, on obtient de très beaux résultats. Et si vous ressentez à la main que votre terre est déjà meuble avant tout travail mécanique, surtout ne touchez rien ! Et déposez vos apports organiques justes en surface. Les macroorganismes feront le travail d’enfouissement à votre place.
Les inconvénients de la grelinette
Les contraintes que l’on pourra trouver à la grelinette sont multiples. Déjà point de moteur et pour des personnes manquant de force physique, ce sera vite épuisant. Surtout si on couple cela à une surface trop importante à cultiver. Passer la grelinette sur 100 m² est acceptable et souvent plaisant. Mais sur 1000 m² ou pire encore, sur un hectare, c’est juste presque inenvisageable. Il faudrait un temps dingue et une énergie physique folle. C’est là que la mécanique permet d’agrandir les surfaces sous la responsabilité d’une seule paire de bras, mais avec des moteurs.
Dans nos petits potagers familiaux, l’équation semble plus facile à résoudre et la grelinette remplace bien souvent le motoculteur. Parfois certains jardiniers débuteront avec le motoculteur une et une seule fois. Cela pour décompacter initialement un bon coup, décaillouter, rendre propre le sol.
Et ensuite, une transition douce pourra s’effectuer vers une approche plus délicate pour le sol, plus respectueuse, silencieuse et moins chaotique. Et pour les plus convaincus : l’utilisation du motoculteur continuera, et ce n’est pas un souci tant que les résultats sont là 😉
Quelques alternatives à la grelinette
La grelinette n’est pas le seul outil non motorisé permettant d’entretenir et de prendre soin de son sol potager. Les anciens faisaient souvent avec une fourche bêche et celle-ci persiste dans les pratiques ! Certes la largeur de travail n’est pas la même, mais elle fait le boulot. On peut la coupler à un bon passage de croc, de râteau. Le sol sera nettoyé, aéré, pas trop chamboulé avec des vers de terre préservés. Il n’y aura plus qu’à semer, planter et espérer de belles récoltes.
Autre alternative encore, la campagnole, très utilisée notamment à la ferme du Bec Hellouin. Une ferme précurseure dans les techniques de gestion de sol en approche biologique et intensive. La ferme fait venir des quantités considérables de compost. Elle jumelle cette approche avec un travail manuel. Notamment via la grelinette et parfois via des minis charrues avec tractions animales. Les moteurs sont ainsi laissés de côté avec le bruit qu’ils représentent et la consommation d’énergie fossile.
Où se procurer une grelinette et comment la choisir ?
Vous en trouverez dans toutes les jardineries, cet outil est devenu très populaire. Sinon vous avez un large choix sur internet. Comme le site des frères Grelin ou la fabriculture : la qualité sera aussi très bonne.
Si vous souhaitez des informations sur les grelinettes, nous avons un article “Quelle grelinette choisir ?“
Si vous souhaitez que l’on vous en recommande certaines, voici quelques modèles :
– Le modèle classique : une grelinette Leborgne qui tiendra un paquet d’années si vous en prenez soin. Il existe aussi des versions avec des dents interchangeables. Les liens :
- Pour le modèle classique : https://amzn.to/3F1nIpN ou https://amzn.to/3IWZgHC*
- Pour le modèle classique avec dents interchangeables : https://amzn.to/3ZsRigo
– Pour les sols très argileux, préférez des version de grelinette à 3 dents, 4 maximum, pour vous éviter de la pénibilité :
- Un modèle à 3 dents : https://amzn.to/3yjNRMP
- Un modèle 4 dents : https://amzn.to/3F1nIpN ou https://amzn.to/41QYUe6
Pour les fourches bêches, on en profite pour vous conseiller les manches en plastique comme celui-ci : https://amzn.to/406Q8qT. Ils sont plus durables et plus costauds ! Attention, cette référence propose un manche court. Vous avez aussi des manches longs, cela dépend de comment vous aimez travailler (et votre taille…). Vous avez d’autres marques également, plus abordables. On peut d’ailleurs souvent acheter simplement le manche et mettre n’importe quel fer à bêche dessus.
En guise de conclusion
Attention à ceux qui pointeront trop facilement du doigt une solution pour en argumenter une autre. C’est souvent le signe d’une vérité à vendre, d’une croyance à propager plus qu’une vérité de contexte. Si le motoculteur existe, c’est évidemment pour de bonnes raisons. Et si la grelinette se développe, là aussi c’est pour de très belles et bonnes raisons. C’est avant tout une équation de contexte, de finalités du jardinier, de surface, de force physique, de volonté à jardiner avec son sol ou simplement le voir comme un support de culture. Dans nos potagers biologiques, l’essentiel sera de nourrir constamment ce sol, l’agrader plutôt que le dégrader. Le pire étant de le priver de nourriture et constamment le chambouler. Alors à vous jardinier, de choisir votre approche culturale en connaissance de cause.
*ces liens nous permettent une petite rémunération, le produit ne vous coûte pas plus cher. Merci de les utiliser pour nous aider.
Comment pouvez-vous renvoyer vers amazon pour l(achat de grelinette. Bientôt ils méneront le monde!!!!
Suis vraiment déçue que vous puissiez faire un tel choix.
Cordialement
Nous sommes en plein pourparlers avec une jardinerie française pour justement arrêter cela 🙂
Courant 2023, on l’espère ! Bonne journée.
D’autant qu’Olivier a un fabricant d’aérobèches à juste 100 km de chez lui, à Sorèze. A quand un reportage aux Forges de la Montagne Noire ? 🙂
👋 Nous sommes “grelinette”! Nous l’avons utilisée pour décompacter la terre avant de construire les buttes potagères (11 de 8mx 1,20). Quand l’une d’elles en a besoin, je décompacte, mais c’est rare. Je l’utilise en peine terre pour une nouvelle plantation (fleurs, arbuste). J’aime beaucoup m’en servir car elle détend le dos!!! Hé oui!!! Olivier Grelin (l’inventeur) l’a fabriquée parce qu’il souffrait du dos; nous lui avons acheté notre 1e puis une 2e chez lui. Pour moi c’est un outil-plaisir!
ancien jardinier je suis passer de la bêche par la suite à la fourche bêche et ensuite la grelinette j’habite depuis 18 années dans la même habitation en arrivant à cette endroit le sol était fort appauvri d’ailleurs presque pas de récoltent pour ceux qui soit disant entretenaient à ce moment là donc moi arrivant en 2005 est étant un homme de la terre et de la nature j’ai repris le flambeau car dès le départ terrain très argileux donc commencer à le rendre plus léger avec du compost grossier(humus) et comme je connaissais pas le PH de mon sol la première année j’ai étaler de la chaux magnésienne automne (pour pouvoir dire de récolter un peu plus que les anciens locataires)ensuite j’ai commencer avec des sacs de terre végétal et non du sable ainsi que des cailloux de larves volcanique à certains endroit du potager car s’était de gros bloque de terre tellement que la terre était argileux à cette endroit et lors de ma commande une fois chaque année à la jardinerie j’ajoutai 1 sac de 150 litres de tourbe blonde bio à l’endroit ou la terre me semblai encore fort compact et en travaillant avec la fourche bêche car mon terrain fait que 90 centiares avec de plus une serre de 3 mètres sur 4 mètres puis j’ai vue un article dans un magasine oui je parle du potager olivier alors j’ai acheter ton premier livre et j’ai passer à le lire tout en détail tout cette hiver là et avec les réseaux j’ai pue voir tes vidéos hebdomadaire et même à t’envoyer un message il y a 4 ou 5 ans sur ta page mais comme tu disais à ce moment là tu faisais ton mieux pour répondre à tout les écrits que l’ont t’envoyer (je ne t’en veux absolument pas qu’il y ai pas eu un retour de communication peut être que le message n’en valait pas la peine mais à ce moment là je t’écrivais pour dire que malgré nos différents pôle (Sud-Nord) que j’arrivais tout de même à débuter des légumes de mon coter que beaucoup de jardiniers dans le Nord n’osaient pas ce lancer mais il faut être sincères aussi que à ce moment là il est très dur de faire son potager en hiver dans le Nord de la Belgique donc comme maintenant les méthodes du jardinage ont fameusement changer par rapport au climat et au changements d’outils du jardin ainsi que de nombreuses variétés de semences adaptés à la région depuis 4 années consécutifs j’emploie la grelinette enfin 2 grelinette à 5 dents pour le potager et la grelinette à 3 dents pour mes planches de cultures et l’état de mon sol est bien plus alléger et un petit plus aussi ses que j’ai analyser le sol de mon potager enfin il est venue pour moi un lieu utile pour me nourrir sur le long d’une année ses pour cela que j’ai donner un surnom sur une pancarte “Le Potager De La Grelinette”et merci de me lire en espérant que çà été un bon moment à lire par ce que moi j’aime vous lire à bientôt
👍👏💚😃🌳
bonjour à tous,
Pour rebondir vers le lien vers amazon, j’ai vu que vous étiez en discussion avec une jardinerie française.
Je vous propose un lien vers un site breton de fabrication locale de grelinette.
https://www.plaisible.com/
Je précise que je n’ai aucun lien avec cette société. J’ai juste acheter une grelinette au mois de mai 2020 et j’en suis très content.
bonne journée
Merci Gaetan !
Nous avons utilisé une grelinette à 4 dents et arceau au début sur notre sol très argileux (mais avec beaucoup de vers de terre), mais au fil du temps, elle est de moins en moins utile. Le paillage, les apports et le passage de taupes dans les planches de culture ont rendu le sol très meuble.
Du coup, cette année, on a juste mis du compost/biochar/basalte et incorporé le tout dans le sol avec un croc à 3 dents.
A noter qu’on a tenté le non travail du sol intégral avec ou sans paillage (à la Charles Dowding l’an passé). Avec la sécheresse du printemps et des apports trop carbonés, ça n’a pas été du tout convaincant.
Je suis un inconditionnel de la grelinette (depuis plus de 35 ans). J’en ai 3 de 3-4 et 5 dents pour adapter le travail à faire. Mais comme mon potager fait plus de 300m², une fois par an je passe le motoculteur pour préparer la culture des p.de terre et des cucurbitacées. Je suis très content de cet équilibre.
Et si l’on achetait sa grelinette chez son créateur, M. Grelin ?
C’est le grand-père qui l’a inventée. Aujourd’hui le brevet est tombé dans le public, mais les frères Grelin en vendent encore. Et ils la font fabriquer avec tout leur coeur ! Partie métallique en acier, dents changeables en cas de casse, et manches en bois produits par un ESAT (travailleurs handicapés).
La famille Grelin est une famille de passionnés qui ne comptent pas leur temps au jardin. Ils sont toujours à la recherche de variété de plants parfumées, résistantes.
Ils vendent des Grelinettes, des graines et des plants. Ils sont basés en Savoie, près de Chambéry.
https://graines-grelin-grelinette.fr/
Merci Severine, a très vite 🙂
Beau reportage.
RAS…
bonjour,
je vais vous mettre mes questions en bloc , j’utilise la grelinette ,bon pour mon potager et c’est du sport !!il est vrai que mon sol ancien pâturage s’est considérablement amélioré,
je me régale de vos reportages , et conseils ,