Voici un article pour vous présenter ma dernière réalisation qu’est cette grande serre à semis de 4 mètres de large à 3 étages.
Sommaire
Pourquoi fabriquer une telle serre à semis ?
L’idée est vraiment ici de pouvoir produire ses semis dans des conditions optimales :
• en quantités,
• tôt dans la saison,
• sans que cela demande une présence quotidienne. (une présence 2 fois par semaine, voire 1 fois par semaine pouvant suffire à s’occuper des semis)
C’était pour moi les 3 critères qui s’avéraient essentiels.
Ceci étant posé, il faut bien appréhender que pour bien pousser, les semis ont besoin :
• d’une température clémente (ni trop chaude, ni trop froide),
• de lumière (une fois le semis levé),
• d’eau (ni trop, ni trop peu).
Le froid
Le critère le plus contraignant, surtout si on veut faire des semis tôt en saison (comme les frileux poivrons et aubergines), c’est la température minimale.
Les tunnels, serres, châssis isolent peu du froid. Et sans chauffage intérieur, au petit matin, au plus froid de la journée, la température dans la serre est généralement équivalente à la température extérieure. Ce sont des parapluies pour beau temps. Ils surchauffent en journée, mais ne protègent pas la nuit. On peut gagner quelques degrés avec des couches chaudes, de l’inertie thermique. Ou en multipliant les couches de tunnel, mais tout ceci est fastidieux, demande souvent de la présence et reste limité en termes de capacité à résister aux grands froids.
Et il faut pouvoir garantir une température minimale de 5° pour vos plants les plus frileux comme les aubergines. Et si on peut viser 10°, c’est encore mieux. Donc quand il peut faire -5° dehors au plus froid du petit matin, on voit que c’est potentiellement un différentiel de 10° à 15° qu’il faut aller chercher. Or les pertes thermiques sont proportionnelles à l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur. Autrement dit, plus la différence est importante, plus les pertes le sont aussi.
Une solution simple consiste alors à installer dans sa serre à semis un chauffage électrique branché sur prise thermostat. Ceci afin de garantir une température minimale.
Aller plus loin : Trouver la bonne température pour ses semis
Le souci, c’est que si votre serre est mal isolée, votre radiateur va souffler dans le vide et vous allez chauffer le ciel. Or, chauffer un volume d’air est surement l’action la plus consommatrice en énergie par rapport à d’autres usages de l’énergie, comme déplacer des objets.
À titre d’exemple, un simple radiateur d’intérieur tournant à fond à 2kW sur une journée utilisera 50 kWh. Soit l’équivalent de la capacité d’une batterie de voiture électrique pour rouler 300km. Et il vous en coutera 7€.
Jusqu’ici, j’ai fait avec de petites serres à semis premier prix chauffées ainsi, mais la facture énergétique est trop importante. Idem, les serres en verre simple vitrage isolent très mal alors que le verre est un excellent conducteur thermique. Les serres tunnel également isolent que très peu. Qui plus est, le volume d’air à chauffer y est très important… Alors que les semis y sont étalés sur un seul étage.
D’où l’idée de la « serre à semis armoire » qui cumule un volume d’air minimal pour le nombre de plants installés, et une isolation optimisée.
Pour l’isolation, j’ai fait le choix de parois en polycarbonate alvéolaire 10mm sur les faces exposées.
Le fond de la serre et le plancher seront remplis avec du polystyrène de 4cm d’épaisseur. Tout est isolé et tenu aux jointures avec des planches supplémentaires afin d’éviter les fuites thermiques.
Le chaud
Une fois que le choix s’est porté sur la serre armoire, se pose alors un autre problème : vu que la serre est parfaitement isolée, comment contrer les fortes chaleurs causées par une exposition au soleil les jours de beau temps ?
Il fallait donc prévoir une ventilation. Un premier choix possible, assez classique, aurait été d’installer des ouvrants sur le toit avec des pistons réagissant à la chaleur. Mais vu la capacité à chauffer de ce volume minimal pour une exposition maximale (ce qui est voulu), ça n’aurait pas suffi.
Qui plus est, cela complique la réalisation du toit avec en plus la nécessité de gérer l’étanchéité à l’eau de ces ouvrants.
J’ai donc opté pour des extracteurs d’air électriques. Ils consomment environ 20W chacun et ça reste très raisonnable.
Dans un premier temps, j’en ai juste installé deux petits de 10cm de diamètre pour 90m3/heure d’extraction annoncée. Et ça s’est avéré parfaitement insuffisant.
À la première belle journée, la température est montée à 60° dans la serre à semis. Après avoir cuit mes premiers semis de tomate, j’ai donc rapidement augmenté la capacité.
Deux gros extracteurs d’air de 15cm, placés en haut, de capacité 250m3/heure se chargent de sortir l’air chaud (qui monte). Et un extracteur identique, placé à l’envers en bas, fait rentrer de l’air frais pris derrière la serre, à l’ombre. Ainsi, en les déclenchant au-delà de 25°, la température à l’intérieur ne dépasse plus nulle part la température extérieure.
Quelques paramètres à prendre en compte
La protection électrique
Dans une serre à semis, avec une telle installation, on fait cohabiter eau et électricité et ça peut vite être dangereux. Il faut choisir au maximum des matériels IPX4. Les extracteurs d’air sont des appareils pour salle de bain et sont pour la plupart adaptés.
Les connectiques doivent se faire proprement dans des boîtes de dérivation étanches.
Le chauffage IP22 est recouvert d’un toit pour le protéger des aspersions d’eau. La connectique générale est placée dans une grosse boite étanche fermée, là encore pour la protéger de l’eau éventuelle.
Les étages
Attention à l’angle du soleil et à ce que l’étage du dessus fait de l’ombre à l’étage du dessous. Plus vous êtes au sud, et plus le soleil est haut. Ici sur Bordeaux, j’ai fait 3 étages pour ma serre à semis.
Et pour que l’étage du milieu prenne correctement la lumière, je dois enlever la planche la plus en avant de l’étage du haut. Inutile donc de faire un meuble trop profond.
Qui plus est, la plaque de toit doit être correctement inclinée pour évacuer l’eau. Les plaques faisant 1 mètre de large. Ce qui laisse grosso modo une profondeur de meuble de 80cm en extérieur, et 70cm en dimensions intérieures.
Comment gérer les semis
Avec une telle installation, je me demande si je ne vais pas pouvoir me passer de mon installation en intérieur avec lampes artificielles. On doit pouvoir gérer ici toutes les étapes des semis.
• On met les semis à germer, en alvéoles, dans des terrines avec couvercle. On a ainsi à chaque fois 3 éléments : un bac, des alvéoles séparées, un couvercle. Ainsi, toute l’humidité mise au départ est maintenue jusqu’à la germination et il n’y a pas à se soucier d’arroser. En revanche, attention à les recouvrir de quelque chose d’opaque. Car exposés au soleil direct, ces mini serres à semis se transforment en fours. C’est toutefois à réserver aux semis les moins frileux.
• Une fois le semis germé, on retire le couvercle et on ne garde que les alvéoles que l’on met alors à bassiner dans des bacs plus grands avec juste 1 cm d’eau au fond. Pour les faire bassiner, des bacs de jardinière font très bien l’affaire. On peut aussi utiliser des couvercles de caisse un peu profonds ou des bacs de maçon pour gâcher le ciment.
On préfèrera pour ces 2 premières étapes-là, la partie basse de la serre à semis, proche du chauffage et de l’entrée d’air de refroidissement. Elle dispose des températures les plus clémentes et stables.
Le mieux est aussi d’orienter le chauffage de telle manière à ce qu’il ne soit pas directement dirigé vers les plants. Un peu en biais vers la paroi du fond, c’est parfait.
• Enfin, une fois les plants mieux développés, on les repique pour ceux qui en ont besoin dans des contenants plus gros, de 8cm voire de 10cm. Et on les envoie dans les étages supérieurs.
Lire notre article « Réussir ses semis »
L’arrosage
Pour l’arrosage des semis, je m’oriente vers un arrosoir à long bec avec une petite pomme. Ça permet d’arroser vos plants tout en douceur, et à température ambiante, plutôt qu’avec l’eau glacée du robinet. Et j’ai à côté de ça une réserve d’eau à température ambiante pour remplir l’arrosoir.
Aller plus loin :
• L’arrosage des semis
La fabrication de la serre à semis
Tout d’abord, je tiens à appuyer d’emblée sur le fait qu’il s’agit là du travail d’un amateur 😅. Je ne suis pas menuisier et il y aurait eu surement moyen de faire mieux, plus efficace, moins cher. Quoi qu’il en soit, ça peut donner des inspirations pour ceux qui chercheraient à faire quelque chose de similaire. À noter que la partie la plus délicate de la fabrication, ce sont les portes.
Il m’a fallu environ 7 jours de travail pour tout réaliser.
Toute la visserie utilisée est inox avec le plus souvent des embouts torx (en étoile). Et des pré trous sont réalisés au foret de 3mm pour éviter que le bois n’éclate en vissant. Il est donc conseillé d’avoir une visseuse et une perceuse pour ne pas avoir en permanence à changer d’embout.
La structure
• Le plancher et le toit de la serre à semis
J’ai commencé par la réalisation de deux cadres en demi-chevrons (section standard de 63 x 38mm) qui serviront de plancher et de toit. Le tout est fixé avec des équerres. Le toit est plus large que le plancher, du fait de son inclinaison.
• Les montants
J’ai ensuite coupé et fixé les montants. Ceux de devant font 200cm de long et ceux de derrière 240cm de long (sur leur partie la plus grande). Il faut couper un côté des montants avec un angle d’environ 15° pour gérer la pente du toit.
Au niveau bas, les montants sont tenus avec de longs tire-fond. Et au niveau haut, avec de longues vis inox de 10 cm.
J’ai fixé ensuite les 6 roulettes pour que la serre à semis doit déplaçable.
• Les contreventements pour la solidité de la serre
Puis, j’ai contre venté les montants verticaux, dans les 2 directions, en prenant soin de ne rien mettre dans les cadres qui recevront les portes.
Suite à cela, j’ai rajouté les montants horizontaux. (tenus avec 2 longues vis inox de 10cm, traversantes de chaque côté, peut être que des équerres auraient été plus solides ?)
• Des étagères amovibles
J’ai positionné des voliges de 4 mètres pour faire les plateaux des étages, mais sans les fixer. De manière à pouvoir les déplacer pour gérer la lumière.
• La pose du toit et des côtés
J’ai ensuite posé et fixé le toit avec 2 plaques de polycarbonate. Ces plaques-là n’ont pas eu besoin d’être découpées. Pour l’étanchéité, j’ai vissé dans des sortes de petits coussins en silicone qui servent normalement de butées pour les tiroirs. Il doit exister des vis adaptées pour les toitures en polycarbonate, mais je n’en ai pas trouvé. Sinon, je n’ai pas hésité à charger en vis pour que le toit résiste bien.
Attention. Il y a un sens aux plaques de polycarbonate. La partie traitée anti UV (généralement sous le plastique opaque) doit être positionnée à l’extérieur.
J’ai ensuite fait de même avec les côtés de la serre à semis. Ils sont complétés en bas par des voliges, car les plaques de 2 mètres sont trop courtes pour aller jusqu’en haut des 2m40.
Le polycarbonate se découpe très bien à la scie sauteuse avec une lame à dents très fines. Attention toutefois à bien protéger vos yeux, car ça projette des petits éclats de plastique fondu très chaud.
Pour l’étanchéité du toit entre les 2 plaques, j’ai positionné un boudin de mastic transparent pour l’extérieur.
Et sur les côtés, pour éviter que l’eau de pluie ne rentre dans les panneaux en polycarbonate, j’ai positionné des cornières PVC juste clouées.
• Les portes de la serre à semis
J’ai ensuite réalisé les 4 cadres de portes de la serre à semis. Avec à chaque fois des contreventements pour essayer de les solidifier.
Les plaques de polycarbonate sont taillées et vissées à l’intérieur du cadre pour se retrouver dans la serre. Ici, plus besoin de petits coussins en silicone. Il faut laisser de chaque côté l’espace pour que la porte se ferme. La plaque doit rentrer dans le cadre de la porte. Et c’est le bois de la porte qui vient se plaquer sur les montants de la serre.
Les portes sont ensuite fixées avec des charnières piano et d’innombrables petits clous en laiton.
Sur cette partie-là, je m’interroge sur la solidité et la tenue à la rouille. Il y a peut-être mieux à faire.
À ce stade, on a déjà quelque chose de bien avancé. Mais c’est loin d’être fini.
Pour bien maintenir les portes fermées et assurer une étanchéité maximale, le mieux que j’ai trouvé est de positionner 3 pitons (un en haut, un au milieu et un en bas) sur chaque porte afin de plaquer au maximum la porte sur les montants.
C’est un peu fastidieux et il faut une pince pour ouvrir la serre à semis. Mais ça permet d’éviter les fuites thermiques. Des boutons de porte viennent rendre l’ensemble plus pratique.
J’ai rajouté également à la fin des crochets afin de maintenir les portes ouvertes. C’est vraiment indispensable, car ça évite que le vent vienne arracher les portes et les charnières piano. Cela permet aussi de garder la serre ouverte quand il fait vraiment chaud et que vous êtes là.
De la même manière, toujours dans l’idée de fermer au mieux la serre, j’ai calfeutré le jour restant en haut des portes, en vissant des tasseaux de bois bien plaqués sur la porte fermée.
Rentre alors en jeu le polystyrène 4cm d’épaisseur. Je l’ai taillé avec un couteau servant à la découpe de la laine de verre et j’ai calfeutré les 4 carrés du fond de la serre avec.
J’ai ensuite positionné des tasseaux pour compléter le plancher. Et vissé à travers sur des petits bouts de bois placés sous la serre pour bien tenir le polystyrène au plancher.
Je fais ensuite de même avec le fond de la serre et maintiens les plaques avec 4 longs tasseaux traversants. Attention à la petite découpe en triangle liée aux contreventements. Les tasseaux du haut et du bas, à cheval sur la plaque et le bois, en plus de tenir la plaque assurent aussi l’étanchéité.
Ensuite, l’étanchéité des jointures verticales est assurée en vissant des morceaux de volige coupés à la bonne longueur.
La ventilation
Après avoir fait la structure de la serre, je m’attaque à la première version de la ventilation. Avec deux petits extracteurs d’air. La connectique est faite proprement avec des wagos. Elle est abritée dans une boite de dérivation (on relie tous les fils bleus dans le 1er wago, tous les fils marron/rouge dans le 2ème wago et on laisse de côté les fils de terre vert & jaune). Il n’y a pas de fil de terre sur ces appareils et ça consomme très peu.
J’ai câblé avec du câble 3g 1,5mm² qu’il me restait. Et j’ai mis quelques pontets pour diriger un peu plus grâcieusement les câbles.
On fait ensuite un trou dans le polystyrène et une découpe en rond dans les voliges à l’arrière. On fixe ensuite l’aérateur d’un seul côté sur le montant de la serre.
Il s’est avéré après premier essai que c’était trop sous-dimensionné comme ventilation.
J’ai donc positionné 2 autres extracteurs plus gros (15cm de tuyau au lieu de 10) en haut, et un en bas dans l’autre sens, qui fait rentrer de l’air frais pris derrière la serre. Ce sont des 250m3/heure
Le chauffage
Le chauffage est positionné en bas de la serre sur un côté. Il est surélevé sur des pavés en béton et un toit fait d’un couvercle de caisse a été fixé au-dessus pour le protéger des aspersions d’eau. Toute la connectique électrique est positionnée dans une boite étanche fermée avec juste un trou pour laisser passer les câbles. De l’eau qui ruissellerait ne pourrait pas rentrer.
On a une prise thermostat pour le chauffage et une prise thermostat pour la ventilation. Une rallonge vient alimenter tout ça depuis l’extérieur via un trou réalisé dans les planches derrière (on démonte une planche, on fait un trou juste de quoi faire passer le fil, et ensuite on remonte la planche).
Les capteurs des deux prises thermostat sont placés derrière un panneau de bois le long de la porte afin d’assurer de prendre une température à l’ombre (ici, je n’en avais encore mis qu’un). Idem un thermomètre classique est rajouté au fond sous le dernier étage pour une lecture rapide et facile de la température.
Voilà, la serre est terminée. Les plants vont pouvoir désormais frétiller de plaisir dans un cocon parfait pour eux.
Maintenant, on va s’intéresser au coût 😉
Le coût de fabrication de cette serre à semis
Voici en gros ce qu’il en coûte de fabriquer une telle serre à semis. Je vous ai mis à chaque fois les quantités et le coût pour une version à 1 porte, 2, 3 et 4 portes.
On voit que c’est un beau jouet quand même qui avoisine les 1000€. Sans compter les 7 jours de travail qui m’ont été nécessaires.
C’est à comparer aux alternatives consistant à juste rentrer/sortir ses plants, à les faire en intérieur sous lampe, à les faire dans une serre premier prix, en verre qui isole mal, en polycarbonate tout fin, un tunnel plastique, un châssis, chauffés ou non.
Mais là, en plus d’être particulièrement esthétique (bien plus qu’une serre tunnel), la serre est particulièrement bien isolée et ne demande que très peu de s’en occuper (si ce n’est pour rempoter les semis et les arroser).
Qui plus est, si on enlève toute la partie électrique, les roulettes, les étagères, les portes, la structure ne coûte que 500€. Ce sont tous les suppléments qui ajoutent au prix et il faut bien penser à les prendre en compte dans toute forme de comparaison.
Et j’ai donc là environ 7m² de surface pour semis, dans des conditions optimales, et ce très tôt en saison.
Pour la préserver des UVs du soleil d’été et des tempêtes d’hiver, la serre ne sera installée que de début mars à mi-juin. D’où l’intérêt des roulettes pour l’abriter le reste du temps. Mais on devrait pouvoir envisager d’en faire un séchoir solaire l’été.
Idem, si les aérations renvoyaient l’air chaud évacué vers l’intérieur de la maison, elle pourrait agir comme un chauffage en hiver et participer à son propre remboursement 😉
Bon semis, et n’hésitez pas à partager cet article autour de vous, sur vos réseaux, cela nous aide énormément 🙂
Si vous souhaitez des conseils pour vos semis, venez lire notre article « Réussir ses semis »
Salut Antoine,
Joli montage qui va m’ inspirer. Si j’ai bien compris tes extracteurs en partie haute sont côté mur de la maison,cette proximité ne risque t’elle pas de faire forcer les moteurs et provoquer une usure prématurée ?
Bonjour Philippe, il y a quelque chose comme 15cm entre les extracteurs et le mur. Ca ventile bien 🙂
Re coucou Antoine,
Ok merci pour ta réponse. Personnellement je fermerai cette « lame d’air » de 15cm derrière la serre pour conserver la nuit l’inertie thermique du mur. La VMC consommant moins que le chauffage je pense que tu serais encore gagnant niveau électricité. Le dessus pourrait être fermé par une volige et par un grillage à poule ou anti nuisibles que l’on utilise parfois au fond de nos bacs pour se protéger des taupiers, mais que sur la partie 50 cm au dessus des ventilos. Le vent ne s’engouffrant entre le mur et la serre, je suis certain et même malgré la pose de l’isolation tu pourrais gagner encore plus longtemps des degrés évitant le déclenchement du radiateur … à voir 😉
Bonjour Antoine,
Très belle construction, tes semis vont sauter de joie la dedans. Tu pourrais peut-être grignoter quelque degré en rajoutant des contenants d’eau pour absorber la chaleur de la journée et la restituer la nuit. C’est une idée comme une autre, mais c’est déjà une belle invention et elle va en inspirer beaucoup je pense.
Très bon weekend pluvieux.
Bonjour,
Très joli travail. Depuis cette hiver je suis en train de chercher des idées pour la fabrication de ma propre serre à semis. Mais je devrais patienter encore un peu, vu le budget que celà peut demander.
J’ai une question. Quand on met les plaques de polycarbonate alvéolaire faudrait-il pas fermer les trous pour vraiment avoir cette fonction chauffante? Parce que (ma façon de réflection) si on met du polycarbonate de 4mm ou de 10mm d’épaisseur et si l’air froid rentre et circule dans les trous, il ne peut pas vraiment se chauffer et les deux plaques font un peu la même chose? Si d’autres ont des experiences sur ce sujet, merci pour votre partage. 🙂
Bonne saison dans le potager à tous!
Vous avez raison oui, c’est un point qui pourrait être amélioré. Il me semble bien qu’Antoine a bouché grossièrement avec des cornières mais on pourrait aller plus loin c’est vrai.
Salut,
Pour la ventilation en minimisant le risque électrique, je conseil le ventilateur de PC, « facilement » récupérable gratuitement et fonctionnant en 5v sur prise USB par exemple
Bonjour, j’étais ravie de cette idée jusqu’à la partie électrique 😩😩😩, je n’ai pas d’elec dans mon jardin qui n’est pas attenant à ma maison.
À combien descend elle la nuit en février mars en étant isolée ?
Sachant que je suis près de Cadillac en Gironde.
Merci 🙏🏻
Elle n’était pas construite à cette période, mais je dirais quasi pareil que dehors, 4/5 degrés de plus peut être… Ce n’est pas une maison et il n’y a pas trop d’inertie thermique non plus comme dans une maison.
Bravo beau boulot, je me suis fortement inspiré. J’ai une question sur les extracteurs d’air, sont il ipx4 (résistant à l’eau) ? Car pour ma part j’ai pris des extracteurs 100mm de culture hydro et ils ont claqués , sans doute à cause de la pluie. Quel modèle as-tu choisi et n’as tu pas eu de problème avec l’humidité et/ou l’eau de pluie ?