Vous avez des moutons, ou des voisins, une connaissance qui en élève ? N’hésitez pas à récupérer leurs déjections, ce trésor de fertilité, pour amender votre potager ! 😉
Faisons ensemble un rapide tour d’horizon du fumier de mouton.
Sommaire
Un amendement plus qu’un engrais
Le fumier de mouton est un fumier. Et comme tous les fumiers, il est considéré comme un amendement et non un engrais : il est faiblement concentré en minéraux, et agit beaucoup sur la structure et la texture du sol. Il mettra des mois à être englouti par les macros organismes de votre sol, et en ce sens il créera une belle porosité, et permettra de produire des légumes en pleine santé.
Quand déposer son fumier de mouton au potager ?
Le fumier de mouton s’emploie comme tous les fumiers, lorsque vous le souhaitez. Dans notre article sur le fumier au potager, nous vous donnons les bonnes périodes pour épandre votre fumier au jardin.
Combien de fumier produit un mouton ?
En cherchant l’information, nous avons trouvé qu’un mouton de 45 kilos produit environ 2.5 kilos de fumier par jour. C’est énorme ! Si vous avez un grand terrain, les moutons peuvent donc être intéressants pour tondre de façon écologique, et vous aider à produire vos légumes.
Adoptez toujours vos moutons par deux minimum, ce sont des animaux grégaires. Prévoyez une surface de 1000 à 2000 m² par mouton pour qu’ils soient bien.
Les particularités du fumier de mouton
Plus difficile à composter
Le fumier de mouton est compact et sec (jusqu’à 25% de matière sèche). Il est ainsi plus difficile à composter que le fumier de vache par exemple.
Pour le composter, il faudra éviter qu’il soit trop piétiné, ou alors le « casser » au croc, et l’humidifier un petit peu en même temps que vous faites votre tas (un arrosoir, par-ci par-là). Le compostage est assez rapide et il produit un compost de très bonne qualité.
Composition du fumier de mouton
Enfin, le fumier de mouton est particulièrement riche en potasse, ce qui est intéressant pour la floraison (et les légumes fruits) ainsi que pour la constitution des réserves dans les tubercules, chez les pommes de terre par exemple.
N’hésitez donc pas à l’épandre sur vos parcelles qui recevront des cultures gourmandes. MAIS, essayez toujours de diversifier les apports sur votre sol, pour éviter les déséquilibres. En apportant également des plantes séchées, des tailles, de la tonte, des résidus organiques de toutes sortes, vous vous assurerez de ne créer aucun déséquilibre. 😉
N’hésitez pas à lire notre article sur le fumier au potager si vous souhaitez aller plus loin.
Posez vos questions en commentaires, et partagez cet article dans votre groupe de jardinage préféré : cela nous aide beaucoup 🙂
Bonjour,
Bravo pour cet article ! Je suis bien contente d’avoir des moutons et c’est vrai que ça produit énormément de fumier ! Un fumier très intéressant ! Quand je nettoie la bergerie, je fais un tas dans un coin du potager, j’utilise à mesure des besoins et lorsque le tas est tout utilisé, l’endroit où il était produit beaucoup pendants plusieurs années.
Le fumier des moutons mélangé avec celui des poules et des lapins, offre une bonne réserve d’amendement très riche pour le potager.
Bonjour,
Beaucoup d’éleveurs de moutons et de chèvres ne mettent pas de laitière, donc on n’a pas toujours accès à un fumier complet (déjections+paille), c’est la raison pour laquelle je voudrais savoir si on peut utiliser les déjections seules?
Je vous remercie par avance.
Oui, vous pouvez complètement 🙂
On l’utilise de la même manière qu’un fumier, et en même quantité ?
Quelle est la différence dans la teneur en éléments fertilisants entre fumier et déjections seules ?
Bonjour,
j’ai la chance d’avoir une ferme en face de chez moi qui élève des moutons et je récupère du fumier tous les ans. beaucoup de personnes ne disent que ce fumier n’est pas très bon mais vous venez de me conforter dans ma démarche avec ce fumier.
Merci beaucoup