Les épisodes de fortes chaleurs et de canicule se répètent de plus en plus fréquemment. Ils sont même de plus en plus violents avec la barre des 40° fréquemment approchée, parfois dépassée dans certaines régions. Le potager n’aime pas ces excès.
Exactement comme le jardinier qui fuira cette situation et cherchera au plus vite à se mettre à l’abri, boire, éviter tout effort. Voyons comment anticiper, se préparer, s’adapter à ces périodes de sécheresse et de canicule qui peuvent vite mettre à mal nos cultures.
Sommaire
L’arrosage du potager en période de sécheresse/canicule
Les besoins en eau au potager
Deux raisons principales génèrent un besoin quotidien en eau.
- Premièrement la transpiration constante de nos cultures pour que celles-ci restent en bonne santé, se développent.
- Deuxièmement, l’évaporation de l’eau contenue dans le sol sous l’effet du vent, de la chaleur, des rayons ardents du soleil.
Cela génère un besoin d’évapotranspiration auquel le jardinier doit répondre si la nature ne s’en charge pas. Une pluie passagère qui déverse 20 litres au m², tous les 5 à 10 jours et voilà le besoin comblé. Hélas en été, ces pluies se font rares et les besoins en eau pour transpirer et combler l’évaporation sont démultipliés.
Ce besoin en eau varie fortement selon la saison, selon le stade de développement de la culture et selon les régions. On navigue entre 0 et 10 litres d’eau par jour au m². Une culture d’ail dans le nord de la France en début de culture aura besoin de moins d’un litre. Alors qu’une culture de concombres dans le sud de la France en plein stade de grossissement des concombres aura besoin de 7 litres par jour hors fortes chaleurs…
En période de canicule, en période de fort vent également (forte évaporation), les besoins peuvent ainsi monter à plus de 10 litres par jour au m² tellement les plants transpirent et tellement l’évaporation s’accentue. Regardez comment le jardinier transpire sitôt les 30° dépassés, au moindre effort.
Vous avez ainsi une bonne idée des quantités d’eau à apporter. On peut le résumer à un bon arrosoir par jour en période de fortes chaleurs, de sécheresse, pour chaque m² pour vos cultures les plus assoiffées. Sans quoi elles pourront être rapidement fragilisées, malades et pire encore, ne pourront survivre si le manque s’accentue. Néanmoins certains contextes permettront sans doute de s’affranchir en partie de cette quantité à apporter. Nous allons voir qu’avec un bon sol, vous pourrez arroser de façon plus abondante, mais moins fréquemment.
Pour mieux appréhender ce phénomène, faites des tests : essayez de laisser certains plants sans arrosage pour voir comment ils se comportent. Vous pourrez ainsi, d’année en année, ajuster et mieux comprendre les besoins de vos plantes, sur VOTRE sol.
La réserve utile en eau du sol, ou l’inégalité des jardiniers face à la sécheresse !
Tout sol est capable de stocker de l’eau et de disposer d’une réserve hydrique facilement accessible pour nos cultures potagères. Nous appelons cela la réserve facilement utilisable en eau du sol (la RFU). Elle est fortement étudiée tellement les enjeux d’irrigation sont conséquents. La moindre goutte économisée est un plus pour l’environnement et le porte-monnaie.
De façon générale sans trop rentrer dans les détails, un sol de texture équilibrée (limon, argile, sable) est capable de stocker près de 150 litres d’eau sur le premier mètre de profondeur. Une culture qui envoie ses racines à environ 30 centimètres de profondeur (enracinement moyen) pourra donc aller à la conquête de 50 litres d’eau.
Cela montre que vous pouvez espacer vos arrosages de bien 5 jours. Mais par contre il faudra apporter une quantité conséquente d’eau à chaque fois. En l’occurrence 5 arrosoirs si vous souhaitez remplir à bloc cette réserve utile. Ils seront consommés en quelques jours vu la météo aride.
Un sol sableux aura lui une réserve utile bien inférieure, tout juste 30 litres sur les 30 premiers centimètres de profondeur. L’eau descend rapidement en profondeur avec ce sol trop poreux (regardez la plage qui s’assèche très vite…). Arrosez plus fréquemment et moins abondamment, par exemple 10 litres tous les jours ou au maximum, 20 litres tous les deux jours.
On parle bien des périodes de très fortes chaleurs ! En période habituelle, les besoins baissent très rapidement pour se diviser par deux, par trois et plus encore lorsque la météo est changeante, les nuages présents.
Restriction d’arrosage en période de sécheresse et récupération d’eau pour le potager
Parfois vous serez confronté à des restrictions d’arrosage en période de sécheresse.
Souvent, elles concernent le remplissage des piscines, le lavage des voitures et non l’arrosage de zones destinées à la production de nourriture. Ainsi vous devriez y échapper pour votre potager. Néanmoins, c’est une raison de plus pour penser à récupérer l’eau de pluie et vous en servir dans ces périodes très chaudes.
L’eau de vos gouttières par exemple que vous pourrez très bien envoyer dans une citerne de récupération.
Un autre exemple, installer un évier de potager pour récupérer l’eau de nettoyage des récoltes. C’est 10 litres d’eau récupérée à chaque cageot récolté, selon les récoltes bien sûr plus ou moins pleines de terre. Toute cette eau pourra combler les besoins d’évaporation et transpiration pour un mètre carré de cultures par exemple. Et beaucoup plus sitôt que les nuages arriveront, ou que les températures reviendront à la normale.
Aller plus loin :
• 3 astuces pour récupérer de l’eau en période de sécheresse au potager
Comment et quand arroser le potager lors des canicules ou des sécheresses ?
En période caniculaire, l’idéal est de recréer la pluie…
Une aspersion fine (en matinée !), un pommeau d’arrosage très doux, un sol et un paillage humidifié : ce sont les meilleures conditions pour les plantes en ces périodes. Néanmoins on ne pourra pas toujours offrir ce milieu à nos plantes, car les canicules sont souvent couplées aux sécheresses. Un goutte à goutte fera alors parfaitement l’affaire : le plus important est d’approvisionner les racines en eau.
Ce goutte-à-goutte permettra d’économiser de l’eau, précieuse, plutôt que de mouiller le paillage et le laisser se gorger d’eau.
Si vous ne manquez pas d’eau, les cultures aimeront tout de même un peu d’eau sur les feuilles et le paillage pour faire montrer un peu l’humidité ambiante. Certains légumes y voient un gain de productivité, comme les poivrons qui adorent l’aspersion.
Aller plus loin : Un paillage laisse t’il passer l’eau ?
Concernant le moment idéal, c’est souvent au petit matin si vos nuits sont fraîches. Ce ne sera pas le cas en période de canicules ou l’on pourra arroser le soir.
Les périodes de sécheresse, elles, n’empêchent pas (dans les régions les plus au nord ou de moyennes altitudes) d’avoir des nuits assez fraiches même en plein été. Dans ce cas-là, évitez peut-être l’arrosage avant la nuit. Cela serait propice aux limaces, escargots et surtout au développement de maladies fongiques comme le mildiou.
Alors pour résumer : en cas de températures extrêmes annoncées, on arrose un arrosoir au m² et idéalement au petit matin. Sauf si les températures nocturnes sont très élevées, auquel cas arroser le soir laissera le temps à l’eau de bien pénétrer.
Voyons maintenant d’autres astuces pour protéger le potager des canicules et faire baisser vos besoins d’arrosages. Vous pourrez ainsi les espacer ou arroser de façon moins abondante à chaque fois.
L’ombrage pour limiter la sécheresse au potager
Les plantes réclament le même bien-être que le jardinier, 27 à 28° maximum. Eh oui, oubliez cette idée que plus il fait chaud et mieux c’est pour nos concombres, tomates, courgettes, carottes… À la rigueur, les aubergines, poivrons, melons, pastèques aiment se rôtir sous le plein soleil. Mais même eux commencent à tirer la langue d’épuisement sitôt les 30° dépassés. Et que dire des 35 à 40°…
L’ombrage est une formidable solution pour se protéger de tels excès de chaleur.
La comparaison est vite trouvée avec le jardinier qui met son chapeau de paille dans de telles situations. Les températures peuvent chuter de facilement 10°. De suite on se retrouve dans un environnement tout autre. Alors certes, on perdra un peu de luminosité mais où est le problème ?
Les cultures n’ont nul besoin d’une lumière de plein soleil 12h par jour. Avec 6 à 8h, c’est déjà amplement suffisant. Ombrager partiellement ses cultures comme nous allons le voir nous permet de rester dans ces équivalents de quantité de lumière reçue par les cultures.
Les canisses
En plus d’être esthétiques, elles sont très efficaces. Vous confectionnez une structure d’appui à l’aide de chevrons, piquets. Rapidement vous pourrez dérouler sur vos cultures cette solution qui permet de stopper plus de 50% des rayons du soleil. La température chute d’un coup et les cultures revivent. Vous trouverez des rouleaux dans tout magasin de bricolage ou encore dans des jardineries. Soyez aussi à l’affût de bons plans sur les sites d’annonces.
Elles sont durables. Alors leur coût (comptez 6 à 10 € le m²) sera amorti sur de très nombreuses années. D’ailleurs, n’hésitez pas à les installer d’un côté une année, et de l’autre l’année suivante. L’impact du soleil et la courbure des canisses sous l’effet de l’attraction, s’équilibrent d’une année sur l’autre.
Vous pourrez les trouver en osier, bambou, roseau… Elles ont toutes une durabilité comparable. Leur confection fait que le vent s’engouffre très facilement au travers. Même dans des régions venteuses, en prenant la précaution d’attacher les canisses avec quelques bouts de fil de fer, vous n’aurez aucune inquiétude à devoir aller les récupérer chez le voisin !
Les filets d’ombrages : une arme anti canicule au potager !
Géniale solution, tout aussi efficace que les canisses et plus durable encore. Vous pouvez espérer les utiliser au potager sur plus de 10 saisons.
Le coût à l’achat est souvent plus intéressant, autour de 5 € le m². Le seul reproche qu’on pourrait faire à cette solution est l’aspect esthétique et encore… Il est largement compensé par la possibilité de commander ses filets sur mesure et d’avoir une solution plus adaptée encore à son potager, ses zones de cultures.
Là aussi il vous faudra une structure à base de piquets assez rigides (par exemple de dimension 9x9cm installés sur des bases en fer pour poteau pour plus de durabilité encore) et y accrocher vos filets par la suite. Vous avez le choix entre plusieurs taux d’occultation à la lumière. Les plus opaques retiennent près de 70% de luminosité. Mais bien souvent, avec 50% d’occultation, c’est largement suffisant. Prenez des œillets en bordure pour plus de praticité à les installer et plus de robustesse encore.
Des voiles d’ombrage au potager
De nombreux jardiniers usent de cette solution qui permet de s’éviter des dépenses : toile d’ombrage, voire même des draps. Gros inconvénient, le vent ne passe pas au travers. Alors prenez garde à ne pas devoir courir en permanence après vos voiles. Accrochez-les solidement à une structure bien ancrée au sol.
Des ombrages via d’autres cultures ?
On entend souvent et on lit que le maïs, les tournesols, les cultures grimpantes peuvent produire des ombres portées. Dans ce cas il en faut beaucoup, en espérant qu’elles ne grillent pas elles-mêmes par période de fortes chaleurs. Une que l’on aime bien : le sorgho. Il pousse très bien en France, ne demande que très peu d’eau et peut monter jusqu’à plus de 3m. Il faut cependant les semer en mai, voire fin avril pour espérer avoir un bon ombrage courant juin, voire juillet.
D’autres cultures vivaces sont aussi souvent conseillées, comme les kiwis, la glycine, les vignes… C’est possible, mais il faudra vous y prendre maintenant pour les canicules des prochaines années !
Des ombrages végétaux, une forêt comestible ?
C’est assez tendance et a le mérite de répondre à plusieurs problématiques liées au dérèglement climatique. De nombreux ouvrages traitent le sujet en expliquant une cohabitation possible entre arbres et potagers. Les contraintes sont aussi multiples.
La place prise par les arbres dans un petit jardin, la concurrence racinaire en eau, en minéraux, la luminosité parfois trop faible et difficilement maîtrisable font de cette solution une alternative qui peut être très efficace, mais à bien réfléchir. Les solutions non végétales sont quoi qu’il en soit moins concurrentielles en eau et surtout beaucoup plus rapide et maitrisable. Notons tout de même qu’un potager installé au cœur d’une forêt de ce type, dans une clairière, supportera nettement mieux les épisodes de canicules qu’un potager en plein milieu d’un champ tout vide. Les arbres créent un micro climat humide, plus frais autour d’eux et cassent les vents desséchants.
Des ombrages de fortune contre la canicule, mais qui marchent !
Des cagettes à disposition ? Disposez-les à l’envers sur vos cultures basses, sur vos semis en cours. Un parasol pour les journées de plage, pensez-y pour ces journées de fortes chaleurs au potager. Même des parapluies trouveront leur place ! Tout ce qui peut trainer par-ci par-là dans votre environnement proche, que ce soit végétal, matériel… Soyez inventif pour essayer d’ombrager vos cultures et leur redonner souffle de vie durant ces périodes de canicules et de sécheresse au potager.
Le paillage pour protéger le sol du potager de la sécheresse
Vous aurez compris qu’une grande partie des besoins en eau sont générés par l’évaporation de l’eau dans votre terre.
En paillant le sol, vous allez logiquement grandement diminuer ce besoin. Sous protection de la chaleur, sous protection du vent, sous protection des rayons directs du soleil, les conditions météorologiques sont toutes autres. Amusez-vous à faire la différence entre un mètre carré paillé de 20 cm d’épaisseur et un sol à nu, un jour de grande chaleur. Vous constaterez vite la différence flagrante d’humidité, ne serait-ce qu’après quelques heures.
Paillez avec tout ce que vous pourrez trouver dans votre environnement le plus proche. On dit souvent que le meilleur paillage est celui le plus local. Vos tontes de pelouses, des feuilles mortes, vos tailles de haies broyées ou juste coupées au sécateur, du carton, feront très bien l’affaire. Du compost plus ou moins grossier, plus ou moins décomposé, sera aussi une très bonne alternative. Un compost végétal, par exemple, est très isolant.
Dépannez-vous sinon dans des domaines, chez des agriculteurs en récupérant du foin, de la paille et installez tout cela au plus vite. Plus l’épaisseur sera conséquente, meilleure sera l’isolation.
Aller plus loin avec notre article sur le paillage
Un binage vaut deux arrosages
Parfois vous pourrez rechigner à pailler votre sol. C’est vrai que celui-ci peut parfois être source d’ennuis avec des ravageurs qui s’installent sous le paillage. Ou tout simplement, vous n’avez pas de sources de paillages à disposition.
Prenez alors le temps de passer un bon coup de binette sur vos parcelles pour casser la croute superficielle. L’effet sera immédiat sur l’efficacité de vos arrosages. L’eau pénètrera bien mieux dans la terre plutôt que de rester en surface, plus encore sur sol argileux ou argilo-limoneux. Vous devinez que l’effet d’évaporation sera grandement diminué. On dit souvent qu’un binage vaut deux arrosages…
Le binage permet de casser la croûte qui se forment à la surface du sol et qui empêchent l’eau de pénétrer. Le but de cette croûte ? Limiter la pénétration de l’eau dans le sol pour lui permettre de regagner les nuages. Le jardinier, lui, souhaite l’inverse !
Aller plus loin : Xavier Mathias ► https://www.youtube.com/watch?v=A33GsWtUbCs
Des graines miracles ?
Souvent quand on parle de fortes chaleurs, de sécheresses, vient le sujet de graines miracles qui poussent sans eau ou qui résisteraient à un contexte météorologique hors norme 😉
Oui, des variétés seront plus adaptées à des climats plus secs, avec des feuillages moins conséquents et donc moins sensibles à la transpiration. Avec des racines capables de vite se développer et aller chercher l’eau en profondeur. Mais point de miracles attendus. Un manque conséquent d’eau, une chaleur trop forte et ces variétés seront tout autant vouées à mourir si le jardinier ne les protège pas des excès de dame nature (et de l’homme en amont…).
Il faudra arroser, ombrager, pailler, biner, même avec ces variétés si l’on souhaite les préserver de ces agressions météorologiques. Certains contextes pourront s’en passer mais ils restent rares : la plupart des potagers sont sensibles à ces épisodes extrêmes.
Alors à vous d’agir pour traverser ces épisodes de fortes chaleurs en minimisant grandement les dégâts sur vos cultures. Ce sera l’occasion de bichonner votre potager, se reconnecter avec lui comme un ami qui se retrouve dans une dure épreuve et qui attend votre soutien. Un potager est un lieu formidable, mais qui souvent dépend de la main de l’homme, plus encore dans ces épisodes caniculaires.
Les cultures sont tout de même résilientes face à la chaleur
Protéger ses cultures du soleil brûlant, c’est une bonne chose. MAIS il ne faut pas non plus angoisser à la moindre vague de chaleur 😉
Les plantes restent extrêmement résilientes. Même si parfois elles font triste mine en plein après-midi, elles retrouvent vite de la vigueur en fin de journée.
Alors faites du mieux possible. Mais n’ayez pas non plus une obsession du moindre signe de fatigue du plant. Par exemple, il est tout à fait normal que les courges s’affaissent l’après-midi : elles ont trop chaud. Tant que les feuilles se redressent le soir venu, tout va bien 😉
Là aussi, le parallèle avec le jardinier est vite trouvé et un effort passager peut au contraire aider notre corps à être résilient plutôt que de se fragiliser. Idem pour nos cultures, un stress dû à la chaleur peut n’avoir qu’une faible incidence sur vos plantes et au contraire les habituer à l’effort, la résilience. Pensez à maintenir à minima un sol humide pendant ces périodes. Vous verrez que les cultures s’en sortiront souvent sans séquelles dans la plupart des régions.
Sécheresse et canicule au potager : décaler ses semis ?
Et si vous faisiez un potager de printemps, un potager d’automne/hiver, et que nous ne cultiviez pas grand-chose en été ? C’est une solution à envisager, surtout si vous n’avez pas d’eau sur votre terrain.
Au printemps, à l’automne et en hiver, les sols sont (généralement) pourvus en eau, et le rayonnement solaire est moins fort. On peut alors envisager de nombreuses cultures qui seront moins dépendantes du jardinier pour survivre. En été, on peut alors limiter notre surface de culture à quelques pieds de tomates, des courgettes, et autres légumes. C’est une gestion alternative pour contrer les sécheresses et canicules au potager.
En espérant vous avoir aidé sur ces questions de sécheresses, canicules au potager. N’hésitez pas à nous partager vos astuces en commentaires et à partager cet article autour de vous.
Aller plus loin : le potager permacole vous propose justement un dossier paru le 1 er juillet 2022 sur l’économie d’eau au potager. N’hésitez pas à vous abonner à prix libre si ce dossier vous intéresse, ainsi que les prochains numéros et toutes les archives 🙂 Cliquez ici pour découvrir cette revue.
Aller plus loin en vidéo sur la sécheresse et les canicules au potager :
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Pour ma part, j’ai demandé au service technique de ma mairie, le lendemain un camion m’a livré la tonte de la journée.
Merci pour ce site formidable (développent et contenu) qui me rend service tout les jours
Bravo
Amicalement du Périgord
Merci pour vos conseils que j’ai suivis.
Merci car c’est une période difficile pour le potager et le jardinier!
Un grand merci. Très impressionné par la qualité de cet article.
Merci de vos conseils et encouragements. Cela redonne un peu d’espoir. Voir toute cette végétation rétrécir et encore plusieurs jours de forte chaleur en Touraine m’ont dépitée, ce soir. Votre gentillesse et tous vos conseils rassurants m’ont redonner espoir pour l’après. Merci beaucoup d’intervenir dès qu’une galère nous touche. Cordialement et bon courage a tous et toutes
Très interessant par rapport à l’importance du paillage et de l’ombrage pour les fortes chaleurs mais pas que…
Je découvre terra et vu l’article ça donne pas envie de s’abonner
Merci pour le compliment 😛 A bientôt
Sympa !!! Passez votre chemin alors 😊
Merci pour ces précieux conseils.
Je m’interroge quand même sur le fait d’arroser le feuillage.
Il me semblait qu’il y avait risque de brûlure du feuillage (effet loupe) ou d’éventuels maladies. De fait, je n’ai jamais tenté d’arroser le feuillage.
Est il possible de m’éclairer sur ce point ?
Bien cordialement
S’il fait chaud, c’est OK (ça sèche vite) pour le feuillage, je le fais sous la serre il n’y a pas de souci ici. 10 mn d’aspersion 2x dans l’apres midi. Les feuilles ne brûlent pas.
Bonne journée 🙂
Guillaume
Bonjour
Article très intéressant. J’attends le numéro du potager permacole avec impatience.
Juste un retour sur les restrictions d’eau = ici en creuse, en phase extrême on ne peut rien arroser du tout sauf avec réserve d’eau de pluie (on ne peut ni utiliser eau de ville, puits, pompage en rivière) RIEN !!! Et perso je respecte même si bien d’autres s’en moquent.(jusqu’à laver des voitures au karcher pendant 35/40 mn)
Là on est en phase critique avec arrosage interdit entre 8 h et 20 h
Donc c’est mal barré … pour ne pas avoir d’interdiction cet été
C’est pour cela que je n’installe pas de système d’irrigation goutte à goutte ou autre, je n’aurais pas le droit de m’en servir de toutes façon. Et aucun intérêt d’habituer les plantes en début de saison à avoir de l’eau « facile »
On a 2500 L max de réserve alors ça fait juste pour plus de 300 m2 de potager
On arrose le moins possible, à l’arrosoir, au cas par cas , certaines cultures que quand elles montrent des signes de manque (les cucurbitacées par exemple) ; tout est paillé, repaillé tout au long de la saison avec tonte, foin, fougères …, on arrose au pied en bonne quantité (sauf les choux qui ont droit à une petites douche).
On fait comme ça dès le début pour ne pas habituer les plantes à avoir beaucoup d’eau très dispo puis plus après, je pense que cela favorise un bon enracinement.
Et un a une terre assez franche qui doit avoir une bonne réserve utile (facilement utilisable quand même) alors ça aide
On peut améliorer l’ombrage alors on va sans doute aussi partir sur cette solution là + un stockage de 2000 l supplémentaires
Et pis avec un peu de chance, les melons seront bons cette année même si petits (l’an passé gros et immangeables)
Faut relativiser le potager, faut accepter aussi les aléas climatiques et s’adapter au mieux
Merci pour ce super article très intéressant.
Ici en Lorraine, ils annoncent 38°C à l’ombre pour demain… ça va piquer !
J’ai un système de goutte à goutte dans le potager que le déclenche les soirs vers 22h un jour sur deux pendant 10min. Chaque pied gourmand en eau a son propre goutteur et je met un système d’aspersion pour les autres cultures. Celles en bacs sur la terrasse ne sont pas irriguées, alors je récupère de l’eau de source dans le lavoir du village pour les arroser les soirs également.
Pour les petites graines (semis de carottes et navets réalisés il y a 2 semaines seulement ils sont tout bébé) et les plants fragiles (salades), je passe un coup de jet en pluie sur la terre nue pour le moment, les matins à la fraîche pour que le sol soit humide à l’arrivée du soleil.
Semaine prochaine ils annoncent de la pluie, le potager va adorer !
Bonjour. Merci pour toutes ces explications. Personnellement, j’ai mis des vieux draps blancs sur des piquets de 2 mètres environ, à la verticale ou horizontale en fonction de la largeur des rangs. ça fait de l’ombre le matin d’un côté et l’après-midi de l’autre. Mes rangs du potager sont orientés Nord- Sud. Je ne sais ce que vous en pensez. J’ai aussi une question quant à quoi planter après des rangs de pommes de terre, pois et échalotte. J’avais l’intention de mettre des haricots verts. Est-ce un bon plan. Merci pour vos réponses.
Bonne journée
bonjour a tous,
merci pour tout ces conseils.
j’aurai aimé savoir ce que vous pensez des Oyas? Car je n’ai pas vu de vidéos ou de commentaires sur ce sujet sur votre site( si y en a eu, désolé par avance).
bonne journée
C’est très bien et pratique, mais un peu cher 🙂
oui, c’est vrai, et du coup j’ai vu des tutos sur youtube pour les faire maison avec des pot de fleur en terre cuite brute.
je testerai sur quelques cultures d’ici quelques jours car des gros grêlons ont dévasté mon potager.
bonne journée et bonne récolte a tous
Mer i pour cet article! Super intéressant. Je m’enrichi de jour en jour depuis que j’ai rejoins Terra…in vrai bonheur de « potager » avec vous 😃
Je me pose quand-même une question, mon potager est en bac surélevé (sur pieds) et lorsque j’arrose l’eau coule dessous et je ne comprends pas pourquoi 😥
J’ai du paillage, un mélange terreau et terre végétale, je casse la croûte supérieure quo est sèche…bref je ne vois pas pourquoi l’eau s’ecoule si vite et si les racines de mes légumes sont irriguées 🤔
Bonjour, c’est très certainement car le substrat s’est rétracté (car trop sec), il faut le réimbiber afin qu’il regonfle. Et puisse à nouveau stocker de l’eau. ca le fait souvent dans les cultures en pot. Arrosez le un jour en 6/7 fois d’affilé, petites quantités.
Super! Merci pour la réponse…je m’en vais essayer ça dès aujourd’hui 🤞